Un très joli petit roman japonais lu la semaine dernière.
Hatoko, 25 ans, a beaucoup voyagé. Elle revient s’installer au Japon, à Kamakura, pour reprendre la papeterie de sa grand-mère récemment décédée.
Formée depuis son plus jeune âge à la calligraphie par sa grand-mère qui l’a élevée, Hatoko a longtemps rejeté ce métier mais a décidé de reprendre le flambeau d’écrivain public.
Dans sa petite boutique en bas de la vieille maison traditionnelle en bois de sa grand-mère, elle vend du matériel de papeterie et rédige des lettres pour des clients embarassés.
Elle reçoit ses clients en leur offrant siège et boisson pour bien entendre leur demande spécifique. Puis, après leur départ, choisissant soigneusement papier, encre, type de calligraphie, style de langage, enveloppe, timbre pour chaque situation, elle rédige de magnifiques lettres de refus, résolution de conflits ou annonces délicates, avec beaucoup de malice et d’intelligence.
Hatoko, partie depuis 15 ans de Kamakura, ne connait plus personne dans la ville. Elle devient vite très amie avec sa vieille voisine et peu à peu va développer des liens avec des personnages hauts-en-couleur de son quartier.
Écriture limpide, plongée dans le Japon contemporain traditionnel, théière en fonte, bento, tatami et bois qui craque, bons petits plats dans les gargottes, balades dans les multiples temples de la ville et les collines environnantes, ce texte est un pur régal.
J’ai lu ce très joli livre avec énormément de nostalgie, ayant beaucoup apprécié visiter Kamakura, cette ville traditionnelle en bord de mer située à 1h30 environ de Tokyo, avec ses si nombreux temples et sanctuaires à visiter. J’ai même versé deux/trois larmichettes lorsque l’auteure évoque un café bien précis où on avait fait une pause avec le husband et l’ado.
Du coup, prise de nostalgie, j’ai regardé mes photos de cette excursion à Kamakura lors de notre dernier voyage au Japon.
Le Bouddah géant à l’entrée du temple bouddhiste Kōtoku-in, en bronze, 13 m de haut, deuxième plus grand du Japon, le premier se trouvant à Nara.
L’escalier menant à un magnifique sanctuaire shinto situé dans la forêt, je n’arrive pas à retrouver son nom, dédié aux écureuils 🐿
Une des spécialité sucrée de la ville 😋.
En espérant vous avoir permis de vous évader un petit peu en images et en mots…à bientôt !
Bonjour!
Rien que la couverture… très alléchante !
Et je vais me replonger dans mes photos aussi… ce temple à Inari, et les tapis épais de feuilles mortes … J’y cours !
Bon début de soirée !
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Coucou Agnès ! Oh oui çà fait un birn fou de se replonger dans ses photos ! J’ai l’étrange impression d’un « temps avant ». Celui de l’insouciance et de la liberté. J’espère que tout va bien poiur toi, que tu as pu être ravitaillée en cacahuètes 😂 et que tu as reçu ton matériel high-tech. Bon jeudi !
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Très bon jeudi à toi! Alors oui, j’ai mes cacahuètes. Mais j’ai fait un sort aux amandes et ça m’énerve car je relâche mes rationnements et c’est pas bien…. La vie d’avant va revenir, pense à ces grandes autoroutes à Tokyo, qui survolent des quartiers entiers, c’est affreux dans le paysage je sais, mais imagine qu’on est sur l’autoroute merveilleuse qui part de Haneda et qui t’amène au centre de Tokyo, quand l’impatience grandit de se mêler à cette foule bigarrée et joyeuse, quand on dépasse Disneyland sur la gauche, et que défilent les maisons aux toits de tuile grise sur la droite, et qu’au bout de longues minutes, sortant d’un sinueux embouteillage, où on a eu tout le loisir d’admirer des voitures pleines de Japonais au Japon, que toute jetlaggée que l’on soit on se répète comme un mantra qu’on est au Japon au Japon au Japon, quand soudain on y est, on circule dans Tokyo à bord de ce bus qui nous mène jusqu’à notre hôtel, comme si on avait gambadé sur un arc en ciel, qu’on aperçoit les gens vaquer à leurs occupations, des salarymen, téléphone vissé à l’oreille rentrer dans de grands immeubles de verre, des enfants avec leur gros cartable rouge dans le dos, des femmes qui se hâtent dans les ruelles, des jeunes aux cheveux sculptés comme les perruques de Marie-Antoinette…. que les jambes n’en finissent pas de nous démanger… ben c’est nous aujourd’hui. On est à bord d’un bus et bientôt on va en descendre et reprendre le fil de la vie d’avant, sauf qu’on la verra différemment. Avec des lunettes différentes. Avec des yeux décillés, sans écailles.
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Oui tu as parfaitement raison, jolie comparaison ! En plus j’adooore les autoroutes japonaises, depuis le bus mater les gens dans leur voiture. Et puis les changements d’autoroute, ces tourbillons sans fin, mieux qu’un manège, paf d’un coup t’es en ville, le chauffeur arrête le bus, descend de son bus, avec ses mains joliement gantées te récupère ton babage dans le coffre savamment rangé, puis dans son costume impeccable s’incline pour te saluer. Ça y est, j’y suis, merci. Fait du bien car au boulot c’est pas joli joli, on est en pleine hécatombe pour nos usagers, dur dur. Allez j’y retourne…
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Coucou ma douce
Vivement que les librairies ouvrent à nouveau !! J’adore cet auteur ♡
Merci pour ce magnifique voyage au Japon
Belle soirée
Gros bisous
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Bonjour Roseleen, il faut que je lise ce livre absolument, tes photos souvenirs sont très belles . Bisous bonne fin de journée MTH
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Merci pour ce dépaysement!!!
Belle fin de soiree
Bizzz
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Oui, c’est exactement ca : s’evader ! Retrouver toutes ces sensations de bonheur intense. Tellement de nostalgie…Il est temps que tout cela se termine, que nous retournions a une vie ou nos yeux sont grands ouverts sur les milliers de possibilites et merveilles retrouvees. On y arrive doucement…. Gros bisous H.
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Excellent livre, je confirme. Délicieusement frais sont les mots qui me viennent. Il donne envie d’apprendre la calligraphie.
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