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Archives Mensuelles: mai 2021

C’est lundi que lisez-vous ? 31 mai 2021

31 lundi Mai 2021

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≈ 18 Commentaires

C’est l’heure du CLQLV et de ses 3 petites questions. C’est parti…

1/ Qu’avez-vous lu la semaine dernière ?

La semaine dernière j’étais en vacances, j’ai enfin pu revoir ma famille et ma Normandie, j’ai profité à fond et très peu lu. Après des journées bien remplies, la tête sur l’oreiller je lisais quelques lignes de  » Tout s’effondre  » de Chinua Achebe, avant de tomber dans un sommeil de plomb. J’ai pu le terminer ce week-end, cf. ma chronique dans le précédent billet si çà vous dit. Je recommande fortement ce classique de la littérature africaine.

2/ Que lisez-vous en ce moment ?

Je me régale avec  » Un monde à portée de main « , de Maylis de Kerangal, qui nous raconte la vie d’une jeune femme qui se prend de passion pour la peinture en trompe-l’oeil et décide d’en faire son métier.

Hier soir après le repas, avec une petite tisane, parfait.

Et je savoure par-ci par-là une petite lettre de Flaubert, piochée dans le volume I de sa correspondance. Délicieux.

3/ Que lirez-vous ensuite ?

Je débuterai sûrement le roman que j’ai proposé pour la reprise du club de lecture,  » La vie devant soi  » de Romain Gary. Mais pas sûr. Je ne suis pas revenue indemne livresquement de Normandie…

Et vous, que lisez-vous ?

Je vous laisse avec la maison de Jacques Prévert en Normandie, un endroit où j’aime me rendre régulièrement, niché au coeur d’un petit hameau de vieilles maisons de pierre, au coeur de La Hague…

À 10 minutes à pied, il accédait à cette beauté…

Très belle semaine !🌸

Tout s’effondre, de Chinua Achebe

28 vendredi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture

≈ 7 Commentaires

Un magnifique et bouleversant témoignage sur la vie d’une tribu du Nigéria, les Igbos, au dix-neuvième siècle. C’est en fait le premier récit d’un écrivain africain traitant du vécu de son peuple face à la colonisation. C’est absolument passionnant.

Écrit en 1958 par un professeur d’université, journaliste et éditeur Nigérian,  ce roman nous raconte l’histoire de vie d’Okonkwo, un homme de caractère qui s’est construit en opposition à un père fainéant criblé de dettes. 

Ambitieux et dur, Okonkwo se hisse au plus haut rang de son clan par son dur travail de culture de l’igname, par sa force d’incroyable lutteur, par sa droiture, par son respect strict des traditions des ancêtres.
On découvre un clan très structuré, paisible et solidaire, heureux. L’auteur nous révèle au fur et à mesure des aventures d’Okonkwo et des siens des coutumes et croyances très spécifiques, évoque ses bons mais aussi ses mauvais aspects, le tout grâce à une plume simple, claire, énergique très agréable. 

Le obi (cabane) d’Okwonko, les cases de ses femmes et enfants, les soupes d’herbe, le vin de palme, les poules, chèvres, le travail de culture, les noix de kola, les tenues, bijoux, petits objets du quotidien, c’est trés immersif, instructif, nous voilà plongés au coeur d’une société traditionnelle très hierarchisée, commandée par dieux et ancêtres. C’est vraiment très intéressant et la plume de l’auteur dégage beaucoup de tendresse.

Suite à un méfait accidentel, Okwonko  sera contraint à s’exiler 7 ans dans le village de sa mère. Il accepte son sort, recommencera tout avec femmes et enfants. 

Au retour dans son clan, des missionnaires anglais se sont installés, évangélisant à tout vent, montant croyances et gens les uns contre les autres, ridiculisant, banissant les pratiques ancestrales, désorganisant le clan, semant pagaille, terreur,  puis imposant leur fonctionnement.

Incapacité et absence de volonté de  comprendre les croyances d’autrui, manipulation, soumission, un terrible et puissant récit sur la colonisation vécue de l’intérieur. Précieux.

C’est lundi que lisez-vous ? 24 mai 2021

24 lundi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture, tag

≈ 19 Commentaires

Il est bien tard mais c’est encore lundi, alors hop c’est le « c’est lundi que lisez-vous » et ses 3 petites questions/lecture…

Dans ma bibliothèque.

1/ Qu’avez-vous lu la semaine dernière ?

La semaine dernière a été une semaine franchement pas géniale, du point de vue de la lecture également. J’ai terminé deux romans qui m’ont pas plu du tout. Un roman japonais où je me suis ennuyée profondément (« Une forêt de laine et d’acier » de MIYASHITA Natsu, chronique à venir) et le dernier Sandrine COLLETTE (« Ces orages-là », cf mon dernier billet), que j’ai trouvé franchement nul , c’est très rare que j’emploie ce terme, mais c’est ce que j’ai dit à Jean-Pierre qui roupillait à mes pieds lorsque je l’ai refermé il y a quelques jours :  « Qu’est-ce que c’était nul, hein, Pépère… ». Il a brièvement cligné de l’oeil pour me dire « Ouais » ou plutôt « Fiche-moi la paix », ou peut-être « T’as pas des croquettes ? ». Voilà pour la semaine dernière.
2 / Que lisez-vous cette semaine ?

Je poursuis ma lecture africaine avec Chinua ACHEBE (« tout s’effondre »), débuté il y a 3 semaines, c’est excellent mais je le lis doucement, et j’ai très peu de temps pour lire cette semaine.

3/ Que lirez-vous ensuite ?

Vraiment aucune idée, et pas d’envie particulière, on verra bien.

Et vous, que lisez-vous ?

Belle semaine !

Ces orages-là, de Sandrine Collette

22 samedi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture

≈ 5 Commentaires

Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout aimé cette lecture, elle m’a prodigieusement énervée, même.

Clémence a réussi à quitter son ex, un taré qui en plus de la manipuler et maltraiter, adorait la faire courir de nuit dans les bois en petite culotte de satin blanche. 

Mouaif. 

Le gars est présenté comme un « pervers narcissique », nom à la mode des sociopathes qui ont toujours existé, thème à la mode, aussi. L’auteure en utilise tous les clichés.

Remouaif.

Bon. Clémence a réussi à partir en douce, à quitter ce taré. Çà c’est chouette. Elle est partie dans la ville d’à côté, a retrouvé un job dans une boulangerie (elle a toujours adoré faire du pain), loué une toute petite bicoque délabrée avec un petit jardin en friche, un jardin qui lui rappelle la forêt, un jardin où elle tente de dompter ses peurs. 

Clémence tente de se reconstruire malgré de puissantes obsessions en lien avec une confiance en elle à ras les pâquerettes depuis toujours (que l’auteure tente de nous expliquer par une psychologie facile à partir de certains éléments pas trop cool de son enfance). L’auteure a même évoqué qu’elle puisse être une personne à haut potentiel, mais rien n’est creusé et c’est pas repris.
Ressassement de mêmes sentiments sombres à toutes les sauces, aucun scénario ni intrigue puisqu’on sait qui est l’ex, on suit les sempiternelles et mêmes pensées noires de Clémence sur son vélo, au boulot, dans son petit jardin. 

Quelques personnages qui lui tendent la main, un dénouement plutôt prévisible quand on connaît le genre de littérature de l’auteure, rien ne m’a accrochée dans ce roman qui m’a ennuyée et exaspérée tant il n’est pas crédible du point de vue des personnages et de leur psychologie, sans compter l’absence de rebondissements, même psychologiques.

C’est vraiment très très lent, il ne se passe pas grand chose, çà çà ne me dérange pas du tout, au contraire j’aime les ambiances lentes, souvent je me perds quand il y a trop de rebondissements, mais là ce qui pêche, c’est que c’est en totale contradiction avec la plume vive et ciselée de l’auteure,  du coup çà sonne faux. 

Ce roman m’a laissé l’impression d’avoir été écrit à la va-vite, avec des ficelles toutes faites  pour plaire en ce moment (le pervers narcissique, l’attirance pour les métiers de l’artisanat, le nature writing).

279 pages de désespoir et de noirceur qui n’apportent rien à part véhiculer de fausses et faciles théories psychologiques, voilà ce que je me suis dit en le refermant. Hop, suivant.

Club de lecture / titre de juin

19 mercredi Mai 2021

Posted by Roseleen in club de lecture, lecture

≈ 10 Commentaires

Vous êtes quelques-uns intéréssés par mon petit club de lecture et j’en suis toute ravie !

Pour le mois de juin, je vous propose de lire ou relire « La vie devant soi » de Romain Gary (Émile Ajar), qui a obtenu le prix Goncourt en 1975. Il me semble ne l’avoir jamais lu.

Il fait 273 pages et on le trouve très facilement d’occasion, sinon à coup sûr en médiathèque.

On se retrouve fin juin pour en parler lorsque je le chroniquerai !

Belle fin de mercredi !🌼

La retraite sentimentale, de Colette

18 mardi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture

≈ 4 Commentaires

Lu il y a quelques temps, je prends enfin de temps de le chroniquer.

 » Casamène est perchée sur l’épaule ronde d’une petite montagne crépue de chênes bas, qu’octobre n’a pas encore mordu de sa flamme. Du haut de la terrasse de gravier, on voit luire une froide rivière, argentée et rapide, couleur d’ablette« . Quelle merveille…

La retraite sentimentale est le dernier tome de la série des « Claudine ». Il est sorti en 1907. 

Claudine, la quarantaine je dirais, on ne sait pas trop en fait, se confronte à la solitude. Son mari Renaud, bien plus âgé, est malade, en soins à la montagne. 

Claudine s’isole à la campagne chez son amie Annie, une divorcée libérée, venue se reposer dans sa maison de campagne pour souffler un peu de ses diverses pérégrinations amoureuses.

Les échanges et situations entre les deux femmes sont plutôt inintéressants et superficiels, tout comme ceux avec Marcel, le jeune beau-fils de Claudine (fils de Renaud), bohème, immature et dépensier, qui vient taper l’incruste pour se faire chouchouter, plaindre et aussi pour quémander de l’argent. 

Mais ce n’est pas du tout ce qui compte. 

Ce qui compte, c’est l’ambiance champêtre magnifiquement décrite par Colette (les descriptions de nature automnale sont sublimes), la façon dont Claudine jouit de la nature, communie avec les animaux, s’abreuve des éléments pour faire face à ses ressentis, à ses peurs, pour faire émerger ses souvenirs d’enfance, se confronter à la vieillesse, réfléchir sur la vie, la solitude, sur ses propres besoins. 

Elle utilise le vide laissé par l’absence de son grand amour pour mieux se connecter à elle-même, c’est passionnant et très mature.

C’est un court roman lyrique, tendre et nostalgique, intemporel, qui fait réfléchir sur la vie, l’entrée dans la vieillesse, sur ses propres besoins fondamentaux et l’importance de les respecter, même si les proches ne comprennent pas. 

J’ai beaucoup aimé.

C’est lundi, que lisez-vous ? 17 mai 2021

17 lundi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture, tag

≈ 13 Commentaires

C’est l’heure du bilan lecture, avec le C’est lundi, que lisez-vous ? et de ses 3 petites questions…

1/ Qu’avez-vous lu la semaine dernière ?

« Infrarouge » de Nancy Huston, cf. chronique billet précédent. J’ai également débuté « Tout s’effondre », de l’auteur africain Chinua Achebe, toujours pas terminé. Mais j’aime beaucoup.

2/ Que lisez-vous cette semaine ?

À l’instant. Vue depuis mon fauteuil.

« Tout s’effondre », donc, mais aussi « Une forêt de laine et d’acier » de l’auteur japonais Natsu Miyashita. Un très beau titre bien alléchant mais boudiou qu’est-ce que je m’ennuie ! Heureusement qu’il est très très court, sinon je l’abandonnerais.

3/ Que lirez-vous ensuite ? 

Aucune idée. Mais j’ai fort besoin de léger, de limpide et d’évasion ces temps-ci. Donc certainement pas du contemporain et encore moins du policier-thriller. 

En fait, j’ai une folle envie de lire du Jean Giono et du Georges Sand. Je regrette de ne pas avois pris deux-trois titres lors de ma dernière virée en librairie d’occasion. Hors de question d’y retourner rapidement avec la ruée vers l’or qu’il va y avoir dans les magasins, brrr…

Bah on verra ! 

Et vous, que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très belle semaine !

Club de lecture ?

16 dimanche Mai 2021

Posted by Roseleen in club de lecture, lecture

≈ 14 Commentaires

En 2019, j’ai tenu sur ce blog un club de lecture. 

Je proposais chaque mois deux titres à lire le mois suivant, pas obligé de lire les deux, pas non plus obligé de participer chaque mois, ceux qui en avaient envie se le ou les procuraient, hop on lisait chacun de note côté et à la fin du mois, je faisais un billet sur ces lectures. Pour ceux qui le ou les avaient lus, nous échangions nos points de vue en commentaire. 

C’était vraiment sympa ces lectures communes et ces échanges, il me semble aussi que ceux qui avaient participé avaient apprécié.

Et puis je n’ai plus eu le temps d’organiser tout celà, et aussi (surtout, en fait) comme je n’aime pas prévoir mes lectures en avance, çà me laissait une  impression de lecture imposée qui devenait une contrainte, çà me mettait la pression. Je ne supporte pas les contraintes, encore moins la pression, j’avais arrêté. Deux lectures « imposées » par mois, c’était sans doute trop. 

Enfin bref. 

Voilà que j’ai à nouveau envie de relancer ce club de lecture. 

Sur le même principe. J’annonce le titre le mois d’avant, hop on lit chacun de notre côté le mois en question, hop article, hop on discute dans les commentaires.

Sauf que je ne compte proposer qu’un titre. Et que je souhaite me centrer sur de la littérature classique, et plutôt sur de courts romans, parce que c’est ce qui m’attire le plus en ce moment.

Voilà. Vous savez tout. Risque d’y avoir du Maupassant, mon chouchou. Ou du Colette, du Romain Gary, du Giono ou du Georges Sand…

Je voulais savoir si certains parmi vous seraient intéressés et partants pour ce club de lecture. 

Auquel cas, on pourrait commencer en juin, je vous proposerais le titre dès la semaine prochaine, afin de vous laisser le temps de le trouver, l’acheter ou l’emprunter. 

Genéralement, on  trouve facilement les classiques d’occasion ou on peut se les faire prêter, parfois même ils sont enfouis dans notre propre bibliothèque ! 

Dites-moi en commentaires si vous êtes intéressés, je me doute que tout le monde ne le sera pas, et pas obligé de participer chaque mois, chacun fait comme il veut/peut !

Et aussi, si vous souhaitez depuis longtemps lire un titre, dites-le moi, je peux éventuellement le mettre au programme !
Voilà. 

Si vous êtes quelques-uns partants, je compte tester cette formule sur la seconde partie 2021 et pourquoi pas continuer en 2022. 

Je vous attends en commentaires…

Excellent dimanche !🌼

Infrarouge, de Nancy Huston (2010)

13 jeudi Mai 2021

Posted by Roseleen in lecture

≈ 2 Commentaires

Rena, artiste photographe et reporter, 45 ans, vit à Paris avec son jeune amant. 

Pour les 70 ans de son père, elle l’invite, ainsi que sa belle-mère, tous deux vivant au Canada, à passer ensemble une semaine à Florence. 

Rena redoute ces retrouvaillles tout autant qu’elle les attend. Elle a été très proche de son père, un scientifique spécialisé dans le cerveau, un homme brillant, cultivé, passionné. Mais Rena retrouve un homme fatigué,  diminué, qui peine à suivre dans les visites, s’endormant face aux splendeurs de la Renaissance, réclamant des siestes. 

Quand à sa belle-mère, une néerlandaise rescapée des bombardements de Rotterdam, qui a connu la famine, elle se montre peu réceptive aux chefs-d’oeuvres toscans et ne pense qu’aux pauses-repas, aux pauses-pipi et à l’achat de cartes postales. Çà donne des scènes désopilantes très chouettes, qui égaient un peu le récit.

Car là n’est pas le propos.

Rena, qui a voyagé seule dans la plupart des pays du monde pour ses photos, souvent dans des pays en guerre, se retrouve dans la position du cliché du touriste qu’elle déteste. 

S’ennuyant et face à son passé, ses pensées butinent de souvenirs en émotions. Elle nous raconte son enfance, sa folle histoire familiale, son adolescence saccagée, sa vie amoureuse, ses nombreux amants, ses maternités, sa passion pour le sexe, la photo, le corps masculin.

Rena nous raconte aussi ses angoisses enfouies qui ressurgissent. Elle les analyse grâce à Subra, sa confidente invisible, sa petite voix, son double interrogateur qui l’accompagne et la guide depuis des décennies. Subra doit son nom à Diane Arbus, la grande photographe qui a toujours fascinée Rena. J’ai bien aimé ce procédé littéraire propice à l’introspection.

Le récit mélange présent et passé, alterne souvenirs et visites de la ville, sur fond d’émeutes et de révoltes en banlieue parisienne (nous sommes en 2005), nous raconte le tiraillement de Rena entre poursuivre ces vacances à priori ratées ou rentrer à Paris, son patron réclamant urgemment ses photos de l’embrasement des banlieues, son amant lui manquant follement. 

J’ai aimé retrouver l’écriture de Nancy Huston. Elle ne nous épargne pas en matière de drames et de conflits familiaux. Son analyse, ses interrogations sur ce qui fait fonctionner l’humain, sont toujours très justes et profondes, elle n’a pas peur de la noirceur et sait faire ressortir la pointe de juste tendresse.

Le personnage de Rena, maigre, androgyne, cheveux courts, virevoltante, libre, sensuelle, indépendante, intelligente, en marge de la bien-pensance, passionnée, forte, faisant face à ses failles profondes, m’a énormément plu. 

Durant la lecture, les descriptions nombreuses de ses relations intimes avec ses amants de tous pays m’ont un peu agacée, mais au final elles font partie du personnage et ont toute leur place, elles sont d’ailleurs très belles.

Bien que sur la première moitié je me sois un peu ennuyée, j’ai au final aimé ce roman. Moins toutefois que  » Lignes de failles » et  » L’empreinte de l’Ange ».

Je ne teul’fais pas dire

12 mercredi Mai 2021

Posted by Roseleen in tag

≈ 19 Commentaires

Le « Je ne teul’fais pas dire! » nouveau est arrivé ! C’est mieux que le Beaujolais et ça se passe chez l’amie Mahie :

 https://wp.me/pPw2t-6em

Zou j’m’y colle.

Aujourd’hui, je me sens : 

Contente de vivre une nouvelle journée, comme tous les matins.

Ce matin, la première personne à qui j’ai parlé une fois sortie de la maison : 
Ma collègue du bureau d’à côté, une sympa et surtout franche, denrée rare en précieuse. On a bien rigolé et pi en plus elle m’a offert une chouquette.

J’ai été super contente de :

Trouver hier une ébauche de solution, avec ma collègue assistante sociale, pour une dame qui, une fois loyer et charges payées, vend ses fringues pour acheter un peu de nourriture pour ses enfants et elle et pour mettre quelques gouttes d’essence dans sa voiture. 
Çà m’a franchement énervée :
Qu’on dise que cette dame a un trouble du comportement. Euh elle est juste stressée et désespérée, normal…tu le serais pas, toi ? Ai-je répondu à une affreuse collègue non empathique pour deux sous.


Ma conversation surréaliste de la semaine : 
« Bon faut qu’on arrive à faire comprendre à Mme truc qu’elle peut plus travailler » / « ok. On lui parle de l’offre d’emploi de l’assoc machin ? » Gnnnn…

Je suis grognon : 
Non. Çà c’est avant le ptit-dej éventuellement si y a pas le quota de sommeil.

Nan mais franchement tu trouves çà normal que :

 J’appelle Jean-Pierre  » mon petit poney fougueux » ?

C’est exquis de :

Trouver dans sa boite aux lettres des petits chouchous fait dans du tissus vintage par une copine. 
Çà me rend extatique : 

De faire le pont. Pas en yoga, hein, le pont de l’Ascension.
Je ne résiste pas à : 

Faire des câlins à mes chats. Ils m’envoient parfois bouler, ils ont tellement de travail à guetter les oiseaux, roupiller, surveiller les voitures qui se garent dans la rue, faire des combats de catch, courir après les baballes, s’enrouler dans la laine.

J’vais t’dire une bonne chose : 

Le camembert plus que fait, ultra coulant, sur du pain grillé, c’est divin.

Dans ma bagnole, je n’ai besoin de personne et j’écoute à fond : 
« Take a long way home » de Supertramp, en boucle, je ne m’en lasse pas, elle m’euphorise depuis toujours. Parfait sur le trajet du boulot. 

Plutôt que d’être assise, là tout de suite, à mon bureau, j’aimerais mieux : 

Être dans un musée.

À vous d’jouer !

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