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Archives Mensuelles: janvier 2022

Cinéma | « Adieu Monsieur Haffmann », de Fred Cavayé

29 samedi Jan 2022

Posted by Roseleen in cinéma

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« Adieu Monsieur Haffmann » est l’adaptation cinéma par Fred Cavayé de la pièce de théâtre éponyme de Philippe Daguerre, qui avait rencontré un sacré succès.

Le film est sorti en France le 12 janvier 2022.

Paris  sous l’occupation. 

Monsieur Haffmann (Daniel Auteuil), un bijoutier parisien, juif, voyant l’étau se resserrer, décide de « vendre » sa boutique à son employé, en lui donnant l’argent pour acheter. En échange, il lui demande de pouvoir récupérer sa boutique et son appartement à la fin de la guerre. 

Il fait partir sa famille en zone libre en lui promettant de la rejoindre dès que les papiers pour la boutique seront mis en ordre. Mais il ne parviendra pas à fuir et devra revenir  le soir même à la boutique, dejà occupée par son employé et sa femme. Le couple accepte de le cacher dans la cave.

Monsieur Haffmann n’a pas le choix. Il est en confiance. Mais il ne se doute pas de ce dont son ex-employé, homme sympathique, honnête, travailleur, est capable, appâté par l’argent et la reconnaissance.

Bon. Ce film raconte donc la naissance d’un salaud, désolée, y a pas d’autre mot. L’évolution du personnage est intéressante et bien menée, même si très classique, mais surtout soutenue par l’interprétation vraiment excellente de Gilles Lellouche.  Toutefois, le rythme est assez monotone et je n’ai pas été tenue en haleine, j’ai même ressenti pas mal d’ennui.

Daniel Auteuil est absolument parfait dans le rôle de Monsieur Haffmann, coupé de sa famille, progressivement contraint à travailler pour son ex-employé, à partir de pierres issues de bijoux volés aux juifs. Une très belle interprétation, puissante, digne. 

Sarah Giraudeau, en revanche, dans le rôle de la femme du salaud, naïve, gnangnan, m’a clairement insupporté.

Les décors intérieurs sont trés réussis, en revanche à l’extérieur, les rues de Paris vides, reconstituées, aseptisées, ne sont pas du tout réalistes. La fin est prévisible.

Bref, un film sympa mais sans plus, qui ne m’a pas vraiment captivée, beaucoup moins dense et profond que « Le dernier métro » ou  » Mr Klein », bien meilleurs sur la même thématique. 

Les Mémoires d’un chat, de Hiro Arikawa

28 vendredi Jan 2022

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, japon, lecture, littérature japonaise

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Nana est un jeune chat qui vit dans la rue.  Tout blanc sauf deux petites tâches de couleur, avec une queue tordue au bout, en forme de 7. 

Un jour qu’il se fait renverser par une voiture, Satoru, un jeune homme célibataire du quartier, qui lui refilait souvent des croquettes, le recueille et le nomme Nana, en référence à sa queue (nana signifie 7 en japonais). 

Nana est un chat très affirmé et indépendant, qui a un sacré franc-parler. Il nous raconte sa vie de chaton dans la rue puis sa chouette vie avec Satoru qui s’avère être un super maître.
Mais voilà qu’un jour, après 5 ans de vie commune, Satoru lui annonce qu’il ne peut plus le garder, qu’ils partent ensemble en voyage car il veut présenter à Nana ses amis, ses potentiels nouveaux maîtres. 
Et les voilà partis en road-trip au travers le Japon, à rendre visite aux quelques amis de Satoru, disséminés dans le pays. À chaque étape, Nana écoute son maître parler avec ses proches et découvre ainsi l’histoire de vie de Satoru, marquée bien des choses difficiles, Nana ne s’en serait jamais douté, son maître étant si enthousiaste, gentil avec le monde entier, si sensible et empathique. 

À chaque fois, Satoru ne peut se résoudre à confier son chat qu’il adore, et tous deux repartent en voiture. Nana est ravi de découvrir les beaux paysages du Japon, la mer. Installé sur le siège passager, il se régale des paysages et est heureux de ces instants avec son maître.

Jusqu’à la dernière étape, à Sapporo, où on apprendra pourquoi Satoru est obligé de trouver un nouveau maître à son chat adoré  et c’est absolument bouleversant, le roman prend un autre ton, je ne m’attendais pas à cette explication, j’ai pleuré comme une madeleine sur toute la fin du roman…

« Les mémoires d’un chat  » est un roman très original de par sa forme narrative, laissant la parole à Nana, ou aux humains, où à un narrateur inconnu omniscient. C’est surprenant. La verve et l’analyse féline de Nana des comportements humains en font par ailleurs un roman très drôle. On y découvre aussi pas mal de pans de la sociologie japonaise, c’est une belle immersion. 

Mais c’est aussi et avant tout un roman très prenant, qui traite en profondeur les thématiques de la famille, de l’amitié, de l’adoption, de la force des liens humain-animal et de leur importance pour traverser certaines grosses épreuves de la vie. 

Bien que beaucoup trop remuant pour moi de par la raison qui oblige Satoru à se séparer de son chat, j’ai beaucoup aimé ce ce petit voyage au Japon et adoré les personnages de Nana et Satoru.

L’Amour c’est mieux que la Vie, de Claude Lelouch

24 lundi Jan 2022

Posted by Roseleen in cinéma

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Trois copains qui se sont connus dans des circonstances bien singulières, unis pour la vie. L’un des trois (Gérard Darmon dans le rôle masculin principal, excellent !) apprend qu’il lui reste peu de temps à vivre. Ses copains, en douce, vont vouloir qu’il rencontre l’amour une dernière fois.

Un film drôle,  fin, enjoué, plein de cocasseries et de petits délires, de super musique, on y croise Dieu, le diable (Béatrice Dalle, détonnante!), qui vont tirer  les ficelles de ces quelques jours de rencontre amoureuse presque due au hasard. 

Sandrine Bonnaire, dans le rôle feminin principal est sublime, très naturelle. Les thèmes de la mort, de l’amour, de l’amitié y  sont traités avec une grande subtilité et un humour déjanté, j’ai adoré.

On sent que tous les acteurs sont eux-mêmes dans leur rôle et ravis d’être dirigés par Claude Lelouch pour son cinquantième film, ils s’éclatent et c’est un vrai bonheur.

Ah çà fait du bien de retrouver du grand et bon Lelouch ! 

C’est en salle en ce moment et je recommande, c’est un très bon anti-dépresseur !

L’Écuyère, d’Uršuľa Kovalyk

23 dimanche Jan 2022

Posted by Roseleen in avis de lecture, book talk, lecture

≈ 3 Commentaires

Ah ! La voilà, ma première pétite littéraire de 2022 ! Un petit roman slovaque découvert au hasard d’un flânage en bouquinerie. En quelques heures, ce très court roman de 123 pages d’Uršuľa Kovalyk a été englouti. Paf.

Années 80, Tchécoslovaquie, sous la dictature communiste. Chacun se débrouille avec ce qu’il a, se soumet tant bien que mal à la privation de liberté et à la censure, se replie sur soi, se noie dans ses rêves, l’alcool ou la violence. 
Karolina, très jeune adolescente pauvre, solitaire, mais au sacré tempérament, élevée par des femmes un brin déglinguées (quelle belle flopée personnages croustillants !), cherche l’évasion en écoutant Pink Floyd qu’un ami guitareux lui refile en douce contre de trucs bizarres. 

Karolina flâne souvent en ville, armée du couteau offert par sa grand mère pour se protéger des hommes. 
C’est près du centre équestre de la petite ville où se situe le roman que Karolina rencontre Romana, jeune fille handicapée, stigmatisée, qui fuit son père violent et le monde hostile en venant s’occuper d’un vieux cheval du centre. En cachette, Romana a appris seule à le monter et a peu à peu développé de magnifiques figures de voltige malgré son handicap. 
Une amitié va se nouer entre les deux jeunes filles. Romana va apprendre son art à Karolina et toutes deux vont connaître un succès incroyable. Karolina n’a jamais été aussi heureuse. Son corps si maladroit dans l’enfance lui offre sur un cheval une liberté infinie, il se déploie naturellement sous la musique et le galop régulier, lui faisant oublier l’âpreté de sa vie et l’absence d’horizon.
Mais la chute du communisme en 1989 et l’ouverture du libéralisme, faisant la joie de tous, vont anéantir ses rêves et ses espoirs, tout comme ceux de son pays.
Dès le début, j’ai été happée par l’ambiance originale, très sombre, de ce roman, édulcorée par les touches lumineuses qu’apportent les personnages, leur tendresse cachée, leur cocasserie, leur façon de parler crue, si drôle. S’y ajoutent de merveilleuses touches de lyrisme, rendant le tout très poétique. Ce roman m’a beaucoup fait penser au sublime « La vie devant soi » de Romain Gary . 
L’ambiance urbaine-urbex angoisante des pays de l’est des années 80, constructions de tours d’habitations, sillons de boue, immeubles non entretenus, files d’attente devant les magasins d’état, est très bien restituée, on sent que l’auteure l’a vécue. 
Les deux jeunes fillles, personnages principaux, sont solaires, vivent leur déconvenues adolescentes et celles de leur pays en se situant bien au-dessus, emplies de force et de confiance en elles. 
L’auteure explore dans ce roman comment des vies et un pays peuvent sortir d’un enfer pour retrouver d’autres menottes, celles de la société de consommation et de l’individualisme. La chute est loin d’être joyeuse.
J’ai pu ressentir dès le début que je tenais une  pépites littéraire entre les mains, c’est très très rare que je ressente celà. 

Je compte me pencher sur les publications des Editions Intervalles, que je ne connaissais pas, et bien sûr sur les autres titres de cette écrivaine slovaque.

La paix parmi les bêtes

20 jeudi Jan 2022

Posted by Roseleen in avis de lecture, lecture

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1916. En pleine guerre effroyable où le moral des français est bien en berne, Colette fait paraître dans la presse de courtes chroniques où elle fait parler les animaux. 

Parce qu’elle considère que les gens ont besoin d’un retour aux sources, de calme, de reconnexion à la nature, à ce qui est bon et fait du bien, là, tout près de soi. 

Monologues rigolos de ses chats Ploum ou Nonoche, ressentis d’un petit chiot que l’on cherche à vendre, spleen des animaux en zoo, effroi des animaux des forêts face aux bombardements, de courts textes merveilleux malgré le tragique, remplis de poésie, au ton humoristique mais faussement naïf car véhiculant plein de messages sur l’humanité. 

Un condensé du talent de Colette, une petite parenthèse enchantée, un autre regard sur les problèmes du temps. Intéressant.
Plus d’un siècle a passé et ça fait toujours autant de bien quand on a besoin de se couper un peu de la turbulence et de la grisaille humaines.

La carte postale, d’Anne Berest

16 dimanche Jan 2022

Posted by Roseleen in avis de lecture, book talk, lecture

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La carte postale, d’Anne Berest, Grasset, 2021.

Enfin j’ai lu ce roman encensé par la critique, prix Renaudot des lycéens, qu’on a vu tant de fois passer chez les bloggeurs, bookstragrammers et booktubers. Le Père-Noël me l’avait livré, alors bon.

Janvier 2003. L’auteure, Anne Berest, jeune adulte, vit encore chez ses parents. La famille reçoit une carte postale non signée, mentionnant juste quatre prénoms : ceux de ses grands-parents maternels et ceux de son oncle et sa tante, tous quatre décédés à Auschwitz en 1942. 

Rapidement, la mère d’Anne Berest range la carte et plus personne n’en parle. 

Quelques années plus tard, l’auteure veut comprendre et mène l’enquête, qu’elle nous livre dans ce récit, nous plongeant dans la vie de ses ancêtres. 

Elle apprendra comment sa grand-mère Myriam fut la seule à échapper à la déportation. Elle comprendra comment on peut se construire et vivre en tant que survivant, n’hésitant pas à évoquer cette peur ancrée dans les cellules, pouvant développer des phobies, faire perdre la raison, cette impression de danger imminent résiduelle sur plusieurs générations, qu’elle-même peut ressentir. 

L’auteure traite également des diverses façons de vivre sa judéité. Ces thématiques sont passionnantes et j’aurais aimé qu’elles soient plus développées encore.
Car le récit est centré sur les faits : les étapes de l’enquête menée par l’auteure d’une part, d’autre part l’histoire de sa famille, qu’elle a peu à peu déterrée, poussant sa propre mère à parler, à lui révéler son histoire, lisant lettres et journaux de ses ancêtres ou d’autres témoignages où les disparus sont parfois cités. Un travail de fourmi incroyable. 

Les faits relatés sont parfois très difficiles, voire insoutenables, dans les camps de rétention en France, dans les trains menant aux camps de concentration, dans les camps. Des faits connus, certes vus et revus, plusieurs fois entendus, mais tellement nécessaires à rappeler.

L’écriture d’Anne Berest est fluide, elle est incontestablement une excellente conteuse. 

La première partie, retraçant le destin de la famille Rabinovitch, sa fuite de Russie face à la montée de l’antisémitisme dans les années 1920, les années en Palestine puis leur décision de s’installer à Paris, juste avant le début de la seconde guerre mondiale, pensant que le pays des Lumières ne laisserait pas l’horreur passer ses frontières, est absolument passionnante, très centrée sur les faits.
Puis l’auteure raconte comment sa grand-mère a échappé à la déportation, sa clandestinité. C’est tout aussi passionnant. Mais Anne Berest passe peu à peu sur une forme plus romanesque, imaginant les sentiments, actions, réactions de ses ancêtres disparus et çà m’a personnellement gênée. Je n’aime pas les livres mélangeant biographie et romanesque, je déteste que l’on attribue des pensées à des personnes disparues. 

Le récit comporte également quelques digressions sur des faits d’histoire de la Shoah et de la période de l’occupation, des éléments connus qui m’ont laissé une impression assez désagréable de didactique, car apportant assez peu au récit lui-même.

Ceci-dit, c’est une enquête prenante, une plongée dans l’histoire nécessaire pour ne jamais oublier l’horreur. C’est également un très bel hommage que rend Anne Berest à ses aïeux, à sa grand-mère. L’intrigue est vraiment bien menée, pour ma part je n’ai pas deviné qui était l’auteur de cette carte postale, ni son but et la révélation finale m’a émue.

Même si c’est loin d’être un coup de coeur, j’ai pu apprécier cette lecture pour le courage de l’auteure à parler d’elle et de sa famille, pour le courage de dire à quel point cette période dramatique de l’histoire continue de marquer le psychisme, les actions, décisions, des descendants de la Shoah.

L’Énigme de la chambre 622, de Joël Dicker

12 mercredi Jan 2022

Posted by Roseleen in avis de lecture, lecture

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C’est le dernier roman de l’écrivain suisse Joël Dicker, auteur entre autres des best-seller « La Vérité sur l’affaire Harry Québert » (2012) ou « Le livre des Baltimore »(2015), que j’avais beaucoup aimés. « L’Énigme de la chambre 622 » est paru en 2020.

Un écrivain en panne d’écriture s’éloigne de Genève pour aller s’aérer l’esprit dans un palace des Alpes suisses, au début de l’été 2018. 

Il sympathise avec une touriste anglaise et les deux amis vont découvrir qu’un crime a été commis dans ce palace 15 ans plus tôt, lors du week-end annuel offert aux employés et administrateurs d’une des plus grosses banques suisse. Le crime n’a jamais été résolu. 
L’écrivain et sa comparse décident d’enquêter sur cette affaire et l’écrivain va se mettre à écrire frénétiquement l’enchaînement des évènements ayant abouti à ce crime. 

J’ai vraiment été happée au début du récit par l’écriture très agréable de Joël Dicker, par l’ambiance particulière dans cette banque et ce palace, par les scènes dans la ville de Genève, par les personnages mystérieux. 

Ce qui est chouette, c’est que le mystère reste entier jusqu’au dernier quart du roman sur l’identité de la personne assassinée, ce qui rajoute au mystère et nous laisse jouer avec notre imagination.

Mais très vite, bien avant la moitié du texte, je me suis lassée. Trop de fausses pistes et de rebondissements parfois farfelus, tout ça a fini par me perdre et m’ennuyer profondément, j’ai bien peiné à terminer cette lecture, j’avais l’impression d’un vaudeville qui n’en finissait pas.

Points positifs : l’écriture toujours aussi talentueuse de Joël Dicker ainsi que le très bel hommage, très touchant, qu’il rend, directement dans le récit, à son éditeur et grand ami récemment décédé.

Bref, unelecture très mitigée pour moi de ce roman qui a rencontré un vif succès.

Terminus Elicius, de Karine Giebel

07 vendredi Jan 2022

Posted by Roseleen in lecture, polar

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Jeanne habite Istres et prend tous les jours le train pour se rendre au centre de Marseille où elle est agent administratif dans un commissariat de Police. 

C’est une jeune femme mystérieuse, très réservée, bourrée de rituels, peu à l’aise en société, manquant de confiance en elle, vivant de façon isolée avec sa mère.

Voilà qu’un inconnu tombe amoureux d’elle et lui déclame sa flamme en lui laissant de belles lettres d’amour près de la place du train qu’elle a pour habitude d’occuper chaque soir dans le train qui la ramène du boulot. 

Sauf que très vite, l’amoureux transi se confie à elle, lui livre qu’il est le tueur récidiviste que traquent en ce moment avec acharnement ses collègues policiers. 

Jeanne serait la seule à pouvoir le comprendre, le seul élément qui le rattache à la vie, la seule personne pouvant comprendre son besoin de vengeance, son besoin de tuer certaines personnes. 

Jeanne, que l’on sent assez peu équilibrée (elle a parfois de sacrés pétages de plombs), tangue. Personne ne s’est jamais intéressée à elle. Les lettres sont magnifiques. Elle sait qu’elle devrait en parler au plus vite à ses collègues et au joli capitaine qui s’arrache les cheveux sur l’enquête et pour lequel elle a un petit faible. En même temps, ces lettres l’émeuvent, la font vibrer.

Que va décider Jeanne ? Quelle est l’histoire de cette  jeune femme si bizarre et effacée ? Qui est ce tueur qui s’est entiché d’elle ? 

C’est le premier roman de Karine Giebel, sorti en 2005. Un polar sympa, à l’ambiance très particulière, du bien glauque sous le soleil méditérranéen, dans la ville chaude et grouillante de vie. 

Intrigue bien ficelée, courts chapîtres, pas de longueur, çà se lit très vite. Les personnages sont assez approfondis, plutôt intérressants et originaux. 

Malgré un dénouement et une fin un peu trop rapides, c’était une lecture agréable pour assouvir une petite envie de polar et de sang (meuh non, j’rigole!), en ce début d’année.

Bilan lecture 2021 (3/3) et meilleurs voeux !

01 samedi Jan 2022

Posted by Roseleen in bilan lecture, lecture

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Paris, hier.

Bonne année 2022 ! 

Suite et fin de mon bilan-lecture 2021, avec les 7 dernières questions du questionnaire-citations concocté par Nadia, de la chaîne YT « Madame rêve encore de livres « ,  https://youtu.be/lQ_1usrEiZg

C’est parti !

16/ « On devrait fonder une chaîne pour l’enseignement de la lecture entre les lignes.  »  (Léon Bloy) : un livre qui m’a demandé une analyse : 

 » Le coeur synthétique  » de Chloé Delaume (2020). J’ai eu un ressenti et avis très tranché sur ce livre. Puis j’ai réfléchi, analysé ce qui me dérangeait et surtout pu en discuter en profondeur avec deux personnes qui l’avaient lu, cela m’a fait revoir mon analyse et nuancer ma perception première. Bon, je n’aime toujours pas plus le bouquin, hein,  mais c’était enrichissant cette analyse et ces échanges.
17/  » La lecture doit être copieuse, mais ne pas s’éparpiller sur une foule de livres  » (Pline le Jeune) : le plus gros livre lu cette année
 » L’Outsider  » de Stephen King (2018), 804 pages. Il est très chouette.
18/  » La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté  » (François Mauriac) : livre lu cette année, se déroulant dans un monde fantastique.
Je n’en ai lu qu’un seul, je lis rarement du fantastique, c’était  » Ceux qui sauront  » de Pierre Bordage (2008), c’était plutôt pas mal. Je me rends compte que j’ai oublié de le chroniquer.
19/  » La lecture d’un roman jette sur la vie une lumière  » (Louis Aragon) : un livre qui a éclairé ma vie

« La discrétion » de Faïza Guène (2020). Yamina, cette femme d’origine algérienne, qui a eu un début de vie très misérable et qui a réussi à se construire une vie et une famille en France, est lumineuse.
 20/  » La vertu paradoxale de la lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens  » (Daniel Pennac) : un livre qui m’a aidée à comprendre le monde.

 » Les enfants sont roi  » de Delphine de Vigan (2021). Cette lecture m’a confirmé la folie et l’addiction que pouvaient engendrer internet et les réseaux sociaux ainsi que le danger d’y exposer, même très très partiellement, sa vie personnelle. J’ai d’ailleurs depuis spontanément bien changé ma façon de « consommer » les réseaux sociaux depuis, ici et sur Instagram. 
21/  » Dans la lecture solitaire, l’homme qui se cherche lui-même a quelque chance de se rencontrer  » (George Duhamel) : le livre ou le personnage rencontré cette année qui vous ressemble le plus.

Le personnage principal du roman  » Où je suis », de Jhumpa Lahiri (2018), cette femme qui oscille en permanence entre l’immobilité et le mouvement, le besoin d’appartenance et la réticence à créer des liens.

22/  » Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé. » (Montesquieu) : un livre qui m’a aidée à passer un chagrin.
 » Le coeur de l’Angleterre  » de Jonathan Coe (2018). Tellement drôle, espiègle et bien écrit/traduit ! Il est arrivé pile à un moment délicat et m’a bien soutenue.
Et voilà pour mon bilan-lecture de l’année qui vient de s’écouler. Il y a eu d’autres lectures sympas, certaines moyennes, certaines (peu, ouf) affreuses, mais ce serait bien trop long à développer.

À bientôt pour de nouvelles chroniques lectures et peut-être d’autres choses ! J’aimerais reprendre ici des billets « écriture », j’adore les petits défis proposés par Marie, Evy, Colette et d’autres,  et pourquoi pas mes « poésies collées »…

Bon jour de l’An !!!


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