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Archives de Catégorie: partage

La petite Fadette

08 mercredi Juil 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, book talk, livre, partage, passion lecture, roman

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J’ai acheté cette vieille édition de « La petite Fadette », ce week-end sur une brocante parisienne.

Parce que je trouve la couv’ sublime, emplie de poésie, et que je ressens un fort besoin de changer d’air et de siècle, ces temps-ci.

Sitôt dans la besace, sitôt lu. Ou plutôt relu. Je viens de passer quatre chouettes soirées (nuits…) avec les jumeaux Landry et Sylvinet, ainsi que  la soit-disant vilaine Fadette que tout le monde critique parce qu’elle ne se balade en haillons, que sa mère a quitté sa famille pour un autre homme et que sa grand-mère, qui les élève,  elle et son frère handicapé, est une sorcière, alors sans doute elle aussi. 

Sylvinet la déteste, Landry à l’occasion d’un service qu’elle lui rend, va découvrir une personne d’une richesse de coeur, d’une humilité et d’une intelligence rares. La relation fusionnelle entre les deux bessons (jumeaux) va être chamboulée.

C’est magnifique, un tendre et truculent tableau de la vie paysanne dans le Berry au IXXè siècle, une analyse très riche de l’humain et de la société. 
J’aime la plume dense, pertinente et désuète de Georges Sand, dont l’usage des termes patois donne au récit un charme fou. 

« La Petite Fadette » est un magnifique roman sur les préjugés, qui nous rappelle que la richesse est sous nos yeux, suffit de bien regarder et savoir ne pas se faire parasiter par les pensées d’autrui, voire par les siennes. 

Les dames de Kimoto

20 samedi Juin 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, japon, lecture, littérature japonaise, livre, partage, passion lecture, point lecture, roman

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J’ai passé une fabuleuse semaine auprès de ces dames de Kimoto.  Ce samedi soir, je les quitte à regret.

Dans ce roman, paru en 1959 au Japon, on suit trois générations de femmes : la belle Hana, instruite, élevée dans le plus pur respect des traditions et très attachée à celles-ci, que l’on croit soumise à son mari haut placé mais qui en fait dirige tout ; Fumio, sa fille aînée, rebelle, opposée aux traditions et superstitions, militante feministe, qui entretient avec sa mère un lien très compliqué mais fort ; Hanako, enfin, fille de Fumio, à la santé fragile, très proche de sa grand-mère, s’interrogeant sur le modernisme et les traditions, qui juste après la guerre devra travailler pour payer ses études.

Il y a bien sûr plein d’autres personnages passionnants. Je n’arrivais plus à lâcher les aventures de cette famille de notables de province dont le souci permanent de l’aïeule est de perpetrer le nom dans les plus pures traditions. 

Au-delà d’un superbe tableau sur la condition de la femme dans le Japon de la fin du XIX ème siècle, ce roman m’a appris plein de choses sur sur la société japonaise traditionnelle et les rites familiaux. J’ai adoré. La plume est délicate, les personnages profondément attachants, les réflexions résolument modernes, je comprends pourquoi l’auteure a pu être décrite comme « la Simone de Beauvoir » du Japon. 

Voilà. A présent, je meurs d’envie d’aller à Wakayama chercher la maison d’Hana, marcher le long du fleuve Ki, si cher à son coeur, manger des kakis de Kudoyama.

C’est malin. 

Bilan lecture : Stephen King et Hiromi Kawakami

19 mardi Mai 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, book talk, lecture, littérature japonaise, litterature américaine, livre, partage, passion lecture, roman, stephen king

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Un petit King comme je les adore. Pas de terreur ni épouvante, çà c’est pas mon truc, çà me fait ni chaud ni froid, mais une jolie histoire avec au centre un personnage que l’on voit grandir évoluer, s’affirmer. 

Beaucoup d’humour, répliques cinglantes, personnages secondaires qui décoiffent, très chouettes portraits humains. 

Et bien sûr, un petit mystère à résoudre, hein. C’est King…

Devin, 21 ans, se remet d’un chagrin d’amour en prenant un job d’été dans un vieux parc d’attraction près d’une petite ville côtière. Un mystère rôde en ce lieu puisqu’une jeune femme y a été assassinée quelques années auparavant, dans le train-fantôme, sans que son meurtrier soit arrêté. 

La légende court que le fantôme de cette femme rôde dans le parc. Curieux de nature, Devin va s’intéresser à cette histoire, vivre tout un tas d’aventures, entrer dans sa vie d’adulte, démontrer toute sa gentillesse et son humanité dans bien des situations.
Plume envoûtante et pertinente, suspens bien tenu tout du long, plongée dans le monde forain de notre (mon) enfance, et ses petites babioles fièrement ramenées à la maison, ce King sorti en 2014 en France est un petit bonbon délicieux avalé bien trop vite, j’y serais bien restée encore. 
Un roman paru en 2001 au Japon, où il fut un best-seller, paru en 2003 en France. Un petit bijou découvert grâce à Agnès, que je remercie 🤗.

Tsukiko, 37 ans, célibataire, très solitaire, croise par hasard son ancien professeur de japonais, dans l’izakaya (bar à sake) où elle a l’habitude de boire un verre le soir après son travail. Son ancien professeur est veuf, c’est un vieux monsieur aux habitudes traditionnelles, un brin loufoque. 

Les deux personnages vont se rencontrer régulièrement, souvent par hasard,  se découvrir, se remémorer chacun leur passé, tisser une relation profonde et inédite, tout en savourant saké chaud ou froid, souvent suivi de bières, dans l’izakaya dont le patron devient un ami. 

Ils s’aventureront dans la nature (magnifique chapître sur la cueillette des champignons), au marché, au musée, se rendront ensemble à la fête de leur ancienne école où chacun fera une rencontre qui les éloignera l’un de l’autre quelques temps.

Chaque chapître nous livre un de leurs moments ensemble. On s’émerveille avec eux de la nature, d’une oeuvre d’art, d’une étoile, de petits poussins, de plats typiques savoureux, tout en prenant plaisir à découvrir l’histoire de chacun, les failles que chacun vient combler. 

Le temps s’arrête le temps du roman, d’ailleurs on ne sait pas très bien à quelle époque on est, il ne se passe pas grand chose à part la vie, fascinante et magique, et la plongée dans cette relation si singulière. 

C’est une histoire pleine de charme, une ôde à la douceur et à la simplicité de la vie. 

C’était ma première rencontre avec l’auteure japonaise Hiromi Kawakami, il me tarde de lire ses autres titres, que je me suis déjà procurés.



Bilan lecture : Jussi Adler Olsen, Nathalie Rheims et Franck Bouysse

06 mercredi Mai 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, book talk, lecture, livre, partage, passion lecture, point lecture, roman

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Pas mal de retard dans mes chroniques lecture, zou,  v’là 3 livres d’un coup.

7ème tome des aventures du Département V de la Police de Copenhague, qui déterre les vieilles enquêtes non résolues, un service constitué d’une l’équipe bigarrée très attachante, c’était bien sympa de retrouver Carl, Asssad et Rose (bien que bien très morcelée,  pauvre Rose…). 

Cette fois-ci, de jeunes bimbos en recherche de gloire et d’argent, assistées socialement, sont tuées dans les rues de Copenhague, percutées par des voitures. Une vieille femme au passé pas très clair est retrouvée assassinée dans un parc, de la même manière qu’une jeune professeur il y a plusieurs années. Le Département V va tenter d’y voir clair tout çà, tout en faisant tout pour aider Rose qui a complètement pété un plomb.

C’était bon de retrouver la plume de Jussi Adler-Olden, son humour implacable, son regard sur la société, ses personnages décapants, les personnages secondaires. L’intrigue est bien ficelée, j’ai aimé cette lecture même si j’y ai trouvé pas mal de longueurs dans la seconde partie, çà m’a un peu lassée, perdue, j’en voyais plus la fin. 500 pages au lieu de 750 auraient amplement suffit. Ceci-dit, çà reste une très bonne lecture. 

Dans ce récit, son vingtième livre je crois,  Nathalie Rheims nous livre son aventure avec un vilain gêne qui coupe la vie des femmes de sa famille en entraînant la mort prématurée de leurs reins.

Elle raconte son déni total pendant une grande partie de sa vie, son refus de voir les premiers signes, puis le drame, l’arrivée en urgence à l’hôpital, directement en réanimation.
Mêlant le récit de son dur combat contre la maladie, elle nous dresse les portraits de ses aïeulles atteintes et nous explique la force qu’elles lui ont offert pour ne pas se résigner à la mort, si tentante face à la douleur. Elle finit par accepter péniblement les  thérapeutiques lourdes et contraignantes (la dyalise) puis trouvera espoir d’échapper au destin de ses aïeulles lorsqu’on lui parlera de greffe. 

Elle raconte le long processus de la greffe, les examens, l’attente, la beauté du geste de son compagnon,  qui lui offre un rein, la joie mêlée de culpabilité d’accepter de vivre avec l’organe d’autrui. 

Nathalie Rheims nous rappelle que la vie peut basculer à tout moment et que le vrai bonheur réside vraiment dans les petites joies et instants de bonheur de chaque journée, car c’est ce qu’elle vit désormais.

Un récit intime fort, passionnant, qui m’a totalement happée, je n’arrivais plus à lâcher le livre, j’étais  comme scotchée à l’auteure, c’était bien plus que de l’empathie, je ne trouve pas de mot, c’est très étrange. Sans doute aussi parce que sa manière d’écrire et son univers personnel m’ont beaucoup touchée.

C’est un très beau texte au final centré sur la vie, doublé d’un bel hommage que aux équipes médicales, depuis le brancardier jusqu’au grand professeur.

Bon, j’en parle tout de même, mais grosse déception pour ce roman.
Nous voilà en Corrèze, dans un minuscule hameau paumé, où vit un vieux couple, lui perd la vue, elle la boule. Leur neveu, la quarantaine, vit également au hameau, ainsi qu’un homme assez mystérieux d’une soixantaine d’années, ex-cheminot boxeur, qui a racheté la dernière ferme du hameau. 

Débarque Cory, nièce du vieux couple, venue se réfugier dans ce lieu paumé pour fuir un mari violent. Et pour finir, il semble qu’un tireur embusqué dans les bois se balade autour du hameau, laissant des crânes d’animaux plantés sur des piquets après ses gueuletons au feu de camp. Voilà pour le décor. 

On découvre les histoires et secrets de chacun, on regarde évoluer ce petit monde, c’est sympa même si un peu lent. Çà se finira en carnage. 

J’aurais je pense beaucoup plus apprécié ce thriller rural sans cette écriture très complexe, alambiquée, bourrée de métaphores sur la nature avec usage incessant d’un vocabulaire compliqué souvent inconnu. Çà m’a laissé un goût d »écriture forcée pour marquer un style », çà m’a profondément agacée, fait passer à côté de la magie des lieux et de l’ambiance, coupé mon imaginaire, j’avais hâte d’en finir, j’ai zappé quelques passages descriptifs. Heureusement que ce roman est très court, sinon je l’aurais abandonné.

J’ai été vraiment très très étonnée par ce style d’écriture, n’ayant pas du tout ressenti celà à la lecture des autres romans de Franck Bouysse, que j’avais beaucoup appréciés.

Voilà pour ce bilan lecture, suite au prochain numéro !😊

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La papeterie Tsubaki

15 mercredi Avr 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, évasion, book, book talk, lecture, littérature japonaise, livre, partage, passion lecture, photo, point lecture, roman, souvenirs, temple, vacances, voyage

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Un très joli petit roman japonais lu la semaine dernière.

Hatoko, 25 ans, a beaucoup voyagé. Elle revient s’installer au Japon, à Kamakura, pour reprendre la papeterie de sa grand-mère récemment décédée. 

Formée depuis son plus jeune âge  à la calligraphie par sa grand-mère qui l’a élevée, Hatoko a longtemps rejeté ce métier mais a décidé de reprendre le flambeau d’écrivain public. 

Dans sa petite boutique en bas de la vieille maison traditionnelle en bois de sa grand-mère, elle vend du matériel de papeterie et rédige des lettres pour des clients embarassés. 

Elle reçoit ses clients en leur offrant siège et boisson pour bien entendre leur demande spécifique. Puis, après leur départ, choisissant soigneusement papier, encre, type de calligraphie, style de langage, enveloppe, timbre pour chaque situation, elle rédige de magnifiques lettres de refus, résolution de conflits ou annonces délicates, avec beaucoup de malice et d’intelligence.

Hatoko, partie depuis 15 ans de Kamakura, ne connait plus personne dans la ville. Elle devient vite très amie avec sa vieille voisine et peu à peu va développer des liens avec des personnages hauts-en-couleur de son quartier.

Écriture limpide, plongée dans le Japon contemporain traditionnel, théière en fonte, bento, tatami et bois qui craque, bons petits plats dans les gargottes, balades dans les multiples temples de la ville et les collines environnantes, ce texte est un pur régal.

J’ai lu ce très joli livre avec énormément de nostalgie, ayant  beaucoup apprécié visiter Kamakura, cette  ville traditionnelle en bord de mer située à 1h30 environ de Tokyo, avec ses si nombreux temples et sanctuaires à visiter. J’ai même versé deux/trois larmichettes lorsque l’auteure évoque un café bien précis où on avait fait une pause avec le husband et l’ado.

Du coup, prise de nostalgie, j’ai regardé mes photos de cette excursion à Kamakura lors de notre dernier voyage au Japon.

Le Bouddah géant à l’entrée du temple bouddhiste Kōtoku-in, en bronze, 13 m de haut, deuxième plus grand du Japon, le premier se trouvant à Nara.

L’escalier menant à un magnifique sanctuaire shinto situé dans la forêt, je n’arrive pas à retrouver son nom, dédié aux écureuils 🐿

Une des spécialité sucrée de la ville 😋.

En espérant vous avoir permis de vous évader  un petit peu en images et en mots…à bientôt !

Les belles images

25 mercredi Mar 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, lecture, littérature française, livre, partage, passion lecture, roman, roman français, simone de beauvoir

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J’ai ressenti la semaine dernière le besoin de me plonger dans un monde antérieur au notre, de m’imprégner de préoccupations et pensées d’une époque un peu éloignée de la notre, de plonger dans un espace-temps où l’on ne peut même pas imaginer ce qui nous tombe dessus en ce moment. 

Dans ce court roman, trouvé récemment avec joie dans une boîte aux livres, Simone de Beauvoir met en scène Laurence, une femme en mal de vivre ou plutôt en quête de sens, qui se sent en décalage avec ses proches qui ne la connaissent pas vraiment, des proches qui sont clairement dans la consommation, l’argent, le superficiel, la notoriété. 

Laurence a un mari peu impliqué et attentif à elle, un amant qui s’accroche et commence à l’ennuyer, une mère qui ne vit que sur les apparences, une soeur qui ne voit que par la religion. 

Laurence travaille. Elle aussi se réfugie dans des images. Elle écrit des slogans pour une agence de pub. Elle a plus que tout pour être heureuse mais s’ennuie, s’interroge sur le bonheur, prend conscience des bulles dans lesquelles chacun vit et qui freinent la pensée et l’ouverture réelle à l’autre. Ah comme c’était intéressant, çà ! Et toujours terriblement d’actualité.

Heureusement, Laurence rend régulièrement visite à son père, qu’elle adule et dont elle recherche la reconnaissance depuis toujours, un homme humble, solutaire, zen, instruit. 

La vie de Laurence va être chamboulée par la grande sensibilité et anxiété de Catherine, sa fille de 11 ans,  qui découvre le monde « à cause » de sa meilleure amie, une enfant autorisée à regarder la télé, écouter la radio, lire les journaux. 

La famille pense que la petite Catherine doit être détournée de cette amie qui la perturbe : en la bourrant de cours de poney, de danse ou en lui présentant de nouvelles petites camarades mieux moulées, ou bien en déclamant qu’elle doit voir un psy pour être remise dans le droit chemin (c’est la grande époque de la psychanalyse…), ou encore qu’elle doit à tout prix faire son catéchisme. 

Mais Laurence sent bien au fond d’elle-même que Catherine n’a pas besoin de tout çà, mais tout simplement d’être elle-même et de se confronter à son époque. Laurence trouvera-t-elle la force de ne pas laisser enfermer Catherine dans ces carcans, tout comme elle-même l’a été ?

Ce roman nous raconte les tourments et le combat d’une femme déjà bien libre pour son époque mais qui se rend compte qu’elle ne l’est pas réellement. C’est très prenant et passionnant sociologiquement.

J’ai aimé retrouver la plume de Simone de Beauvoir, assez dense, avec dans ce roman de nombreux aller-retour passé-présent qui déroutent un peu au début mais une plume qui au final emporte et fait sens. 

C’est une jolie plongée dans les préoccupations sociales, philosophiques et économiques des années 60 avec en bonus le délice de retrouver des expressions surranées de nos grands-parents disparus. J’ai adoré et ça m’a donné une furieuse envie de relire les autres romans de l’auteure.

Petites galettes de légumes de fond de placard

24 mardi Mar 2020

Posted by Roseleen in partage, recette, recette facile

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Ces temps-ci, on fait tous bien attention à ne rien gâcher, et en même temps il faut tout de même manger correctement, c’est important pour tenir le coup.

Je sais pas vous, mais moi ce confinement me déploie des ailes créatives, certainement en lien avec ce temps supplémentaire qui nous est malheureusement offert, et par besoin de laisser mon esprit s’évader. 

J’adore inventer des mets à partir de ce que j’ai dans mes placards, mon frigo, mon bac à légumes, mes fonds de congélo. C’est hyper gratifiant je trouve, et puis ça fait faire des économies. 

Donc ce soir, j’ai improvisé des petites de galettes de légumes pour le dîner, c’était bien bon et je suis contente de partager ici.

Pour 8 belles galettes :

Râper quelques légumes qui vous restent. Ici  1 courgette, 1 pomme de terre, 3 carottes. 

Mélanger 3 oeufs, 4 bonnes cuillères à soupe de farine, du fromage râpé si vous avez, mais on peut s’en passer. 

Assaisonnez avec ce que vous voulez comme épices (là j’ai mis sel, poivre, ail séché, marjolaine. Là prochaine fois j’essaie au curry).

Zou on cuit ça comme des pancakes et on se régale ! J’avais un petit reste de laitue et de mâche à finir vite, parfait comme accompagnement, on s’est bien régalés.

Je vous souhaite une douce soirée, en espérant que tout aille pour le mieux pour vous.

Les petits bonheurs de la semaine passée

16 lundi Mar 2020

Posted by Roseleen in bien-être, développement personnel, partage, petits bonheurs

≈ 19 Commentaires

  • ​Entendre les tourterelles roucouler
  • La crème pour les mains à la banane de chez Action, elle hydrate bien et sent divinement bon. Parfait après tous ces lavages de mains.

  • Clôturer un groupe de psychoéducation sur la gestion du stress et être émue de leurs retours ultrapositifs. Çà fait très très chaud au coeur.
  • En courant, admirer les maglolias en fleur dans les jardins.
  • En faisant mon ravalement de façade dominical, écouter les « Remèdes à la mélancolie » d’Eva Bester sur France Inter. J’adore depuis toujours cette émission du dimanche matin, si douce et stimulante, qui fait un bien fou. Hier l’invité était Thierry Lhermitte et c’était super intéressant de découvrir cet homme sous un autre angle. Écoutez les podcasts de l’émission (dispo sur le site de France Inter) et régalez-vous de zen pendant le confinement !
  • Continuer à faire régulièrement  des collages dans mon art-journal

  • Cette merveilleuse balade en forêt hier, température douce, ciel bleu, que çà a fait du bien….

  • Trouver 5 livres dans la boîte  à livres du village où on se gare quand on va dans cette forêt.

  • Prendre notre premier apéro dehors, dans la nuit tombante, à la lueur d’une bougie et se dire que grâce au jardin, le confinement, qui nous pend au nez à cause du laxisme ou de la suffisance ou de la bêtise, souvent les trois, de certains compatriotes, va être plus doux…

Douce semaine !🌸🌿

Cette semaine…

13 vendredi Mar 2020

Posted by Roseleen in écriture, développement personnel, humeur, introspection, partage

≈ 24 Commentaires

Je lis « toutes blessent, la dernière tue » de Karine Giebel, un thriller très dur, j’ai hâte de passer à du plus choupinou.

J’écoute 

https://youtu.be/7fdAFmtq-o8

Parce que ça fait trop du bien

Je regarde pas trop les réseaux sociaux parce que les théories du complot ça va bien.

Je mange des petits plats à base de restes comme ce gratin de riz aux légumes


Je me sens épuisée de devoir mettre de côté mes propres inquiétudes pour canaliser celles des autres. C’est mon job mais dans certains contextes c’est exténuant. Week-end bienvenu.

Je pense fort à ma copine qui est touchée par le virus et a dû faire un petit tour en réa.

J’aime écrire ce petit billet en rentrant du boulot, en prenant mon premier teatime de l’année dehors…


J’annonce fièrement que je reduis ma consommation de chocolat (bon ok c’est facile, y en a plus)

Je fais des nuits à peu près correctes et ça fait du bien.

J’envisage d’enrichir et publier ce petit manuel que j’ai écrit à la base pour les usagers.

J’ai besoin de me dépenser. Footing et marche au programme ce week-end.

Je pense qu’il y aura toujours des pas-contents qui utiliseront ceci pour alimenter toutes leurs rancoeurs et négativité, mais que la majorité des gens savent faire confiance, être solidaire et comprendre qu’il s’agit de protéger nos aînés et les gens à l’organisme fragile.

J’annonce que la vie est belle !

Je porte des chaussettes avec des flamants- rose dessus.

J’ai envie de me mettre dans ma bulle pour bien me ressourcer.

Bon week-end ! 


Sur une inspiration d’Isa, du blog aujourdhui-je-maime.com

Repose-toi sur moi

04 mercredi Mar 2020

Posted by Roseleen in avis de lecture, book, book talk, lecture, littérature française, livre, partage, passion lecture, point lecture, roman, roman contemporain, roman français, serge joncour

≈ 3 Commentaires

C’était mon troisième titre de cet auteur que j’ai découvert il y a peu, et voilà, je suis fan de l’auteur, j’ai trouvé l’équivalent de mon grand chouchou number one en terme d’écrivain français, Olivier Adam, que je vénère littéralement depuis toujours (et qui m’a donné envie d’écrire, mais je m’égare, revenons à nos moutons…).

« Repose-toi sur moi », je l’ai englouti en même pas 48 h, le week-end dernier,paf. Incontestablement, c’est ce roman qui m’a aidée à me défaire d’une semaine éprouvante, à m’évader, m’apaiser.

Serge Joncour nous raconte deux solitudes, deux vies totalement opposées qui se croisent, se soutiennent, s’attachent, s’apportent, s’aiment. 

Ludovic, 46 ans, une baraque ex-rugbyman, qui a quitté sa vie rurale dans le sud-ouest pour soulager sa famille d’agriculteurs qui a du mal à nourrir toutes les bouches de la famille. Qui a perdu sa femme il y a trois ans et ne le conçoit pas…. Ludovic, une grande masse de muscles au fond fragile, qui aime aider les gens et souffre de faire le seul job qu’il ait trouvé grâce à sa carrure, négociateur privé de recouvrement de dettes. Mandaté par des particuliers ou entreprises, il va au domicile des gens endettés réclamer l’argent. Un boulot difficile, risqué. Il croise tous les jours la misère. Ludovic, l’homme du terroir venu flairer la vie parisienne, une vie qui l’étonne, le subjugue, l’attire et le répulse à la fois. J’ai adoré ce personnage.

Et Aurore, la trentaine, sa voisine, une vraie bobo parisienne, styliste reconnue, 2 enfants, mariée à un américain ultra-entrepreneur qui réussit dans tout, mais pas du tout disponible. Aurore se sent seule tant dans sa vie conjugale que professionnelle. Elle vient de se rendre compte que son associé lui joue un coup de Trafalgar pour l’évincer. Aurore veut régler çà toute seule mais se sent démunie, seule. Elle commence à avoir des phobies, notamment celle des corbeaux, qui envahissent la cour de l’immeuble. Et Ludovic l’aidera sur cette question.

Deux personnages que tout oppose, deux mondes radicalement différents, deux solitudes qui vont se renconter, se détester puis se protéger, s’aimer, douter, foncer, risquer. 

Ah mais que c’est beau, rempli de grâce ! Il y a tout ce que j’aime dans ce roman : des personnages réalistes, en cours de transformation, du périple amoureux et personnel très fin, un chouette petit suspens, on se demande comment tout ça va finir, des thématiques sociales contemporaines ultra bien abordées. 

L’écriture est fine et subtile, on vit avec ces personnages ordinaires qui deviennent vite des héros, çà transporte et résonne, vraiment, Serge Joncour, faut découvrir, c’est du bon !

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